historique
![]() |
Depuis la première édition du festival, le paysage de l’animation française a considérablement évolué, et il en a suivi avec curiosité et attention tous les remous : développement d’un réseau d’écoles unique au monde, d’un tissu de sociétés de production dense, à Paris comme en région (notamment en Bretagne !) ; explosion du nombre de courts métrages puis de longs métrages ; hybridation et inventivité renouvelée des techniques ; phénomènes de société tels que Kirikou et la sorcière ; intrusion de l’animation dans le champ documentaire… |
![]() |
Les débuts du Festival Le Festival national du film d’animation est organisé pour la première fois en 1983 par l’Association française du cinéma d’animation (AFCA) dans le but d’offrir une tribune privilégiée à l’animation française. D’abord implanté à Marly-le-Roi en banlieue parisienne, il migre à Auch en 1999 pour cinq éditions biennales, puis trouve une nouvelle terre d’accueil à Bruz et dans la métropole rennaise en 2010. En Bretagne, il retrouve un rythme annuel qui correspond mieux à sa mission de suivi de la production contemporaine française, devenue extrêmement dynamique et diversifiée. |
![]() |
Le Festival à Bruz En quatre ans, le rendez‐vous annuel du cinéma d’animation français a pris ancrage dans la ville de Bruz et rayonne sur la métropole rennaise dans plus d’une vingtaine de communes. Le coeur du Festival prend place dans les salles du Grand Logis, magnifique lieu d’accueil convivial décoré à l’occasion. Cette année le Festival investit également l'espace Auréa, transformé en salle de projection et de rencontres. Le public scolaire de la métropole y suivra les nombreuses activités organisées spécialement à leur attention. Les réalisateurs investissent les salons des Bruzois volontaires pour leur présenter leurs films et leurs secrets de fabrication lors des séances chez l'habitant. Enfin, des rapports privilégiés avec les associations, réseaux de salles et studios de production confortent le Festival dans son ancrage en terre bretonne. |
De Paul Grimault à Florence Miailhe, en passant par Michel Ocelot, Jean-François Laguionie, Jacques Colombat ou René Laloux, des générations d’étudiants prometteurs aux oeuvres de réalisateurs confirmés, le Festival a accueilli, un jour ou l’autre, tout le peuple de l’animation française. A son échelle chaleureuse et participative, il lui a permis d’aller à la rencontre de son public, de plus en plus nombreux. Plus que jamais, un tel événement a sa raison d’être ! |